Monsieur Dupont de la Dernière Heure, laissez la justice faire son travail
Monsieur
Gilbert Dupont, journaliste à La Dernière Heure, fait de l’affaire
Belliraj sa grande passion. Ces dernières semaines il a écrit
quelques articles pour suggérer un lien entre le grand banditisme et
le terrorisme. Plus précisément entre la bande de Strasbourg d'un
côté et les affaires Belliraj, Bekhti et Aarrass et leurs comités
de solidarité de l'autre (voir la DH le vendredi 17 janvier 2014 et
le samedi 25 janvier 2014).
Monsieur
Dupont ne cesse de fantasmer et de créer des scénarios
rocambolesques et déroutants sortis tout droit de son imaginaire.
Il suffirait de prêter un peu attention pour se rendre compte que
son temps de rédaction préféré est le conditionnel. Meilleur
moyen pour raconter tout et n’importe quoi sur ce qui aurait
peut-être pu arriver. Monsieur Dupont louche sur Belliraj et
fabrique des liaisons, des connections, des rencontres. Sa dernière
en date serait qu’une bande de malfrats arrêtés récemment,
s’agitait et œuvrait dans le but de faire évader Belliraj. Quand
ce dernier a appris cette nouvelle, il a bien rigolé en disant
« tout le monde sait à quelle
table il bouffe, ce bouffon ». Nous
disons seulement : arrêtez monsieur de vous exciter,
calmez-vous et laissez la justice faire son boulot.
Arrêtez
de loucher et osez dire juste quelques vérités sur le dossier juste
par respect pour l’intelligence de vos lecteurs.
Rappelez
monsieur qu'en Belgique le Procureur du Roi a conclu après plus de
cinq ans d’instruction que le dossier était vide, qu’il n’y
avait pas lieu d’inculper Belliraj.
Rappelez
vos lecteurs, que Valérie Robin, l’inspecteur de la police
fédérale, a déclaré a son épouse « Madame,
ce qui a été fait de votre mari est tout simplement du jamais vu
dans aucun autre pays ».
Dites-leur
aussi, que le Procureur du Roi du tribunal de Rabat a visité
Belliraj dans sa cellule pour lui dire « nous
nous faisons ridiculiser avec ce dossier et que le procès était
un scandale, une tache noire dans l’histoire judiciaire du Maroc ».
Dupont
ne dit pas que deux rapports de Human Rights Watch (HRW) déclarent
explicitement que cette affaire a été montée de toute pièces, que
le procès n’était pas équitable –relevant l’information d’un
câble Wikileaks », et que Eric Goldstein (HRW), qui a assisté
au procès, demande la libération inconditionnelle de Belliraj et du reste des détenus.
Dupont
ne dit pas non plus que le dossier Belliraj a été nominativement
cité dans le briefing paper soumis à la présidence et au
département d’état, lors de la visite du Roi Mohamed VI aux
États-Unis.
Dupont
qui louche toujours et ne voit que d’un œil, ne dit pas a ses
lecteurs que le comité national de soutien aux familles des détenus
restants du dossier Belliraj est soutenu par quasi la totalité des
organisations humanitaires au Maroc dont AMDH, des gens sérieux qui
plus que quiconque savent que l’appareil judiciaire marocain est
une machine a broyer les hommes…
Dupont
ne dit pas à ses lecteurs que plus de la moitié des inculpés de ce
dossier on déjà été relâché suite a une forte pression
nationale et internationale dont certains qui avaient écopés de
28,25,15 années de prison ferme.
Vouloir
vendre !!!en utilisant des machettes comme celle déjà paru en
2008 « Madame Belliraj dirige.. »
en avançant comme preuve une procuration pour prendre un avocat, et
dire « d’autres documents secrets vont suivre.. » et
qui ne sont jamais arrivés, vous rend, pour le moins qu’on puisse
dire, ridicule, mesquin et opportuniste.
Arrêtez
de chanter, Gilbert Bécaud !
Vous
chantez très faux, laissez la justice faire son boulot.
Appel :
Rassemblement :
le 18 mars à 9 heures, Palais de justice, Bruxelles, à l'audience
du procès Belliraj.
Aidez-nous
à payer les frais de justice : IBAN BE91 0003 84651476 (BIC
BPOTBEB1) de Luk Vervaet du Comité des familles des détenus
européens au Maroc avec la mention « Soutien procès 18 mars
2014».
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