|
Notre
Section de Bruxelles, en collaboration avec celles de Madrid, de Paris
et de Lille que l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH) vient
de fonder en Europe, vous invite à la conférence de presse qui se
tiendra
le 16 février de 10 h à 12 : 30 h - Au 5/7 Rue du Miroir, 1000 Bruxelles
Tout indique que la situation des droits humains ne cesse de se
dégrader lamentablement au Maroc. Lors de son passage d’inspection au
Maroc, l’émissaire de l’ONU, Juan Mendez affirme que « l’usage de la
torture est systématique au Maroc pour
les cas impliquant des manifestants anti-gouvernementaux et ceux qui
sont accusés de terrorisme » ; alors que le CNDH (Conseil National des
Droits de l’Homme), pourtant un organisme officiel de l’Etat, ne peut
plus cacher que la situation dans les prisons marocaines est effroyable,
où les détenus subissent torture et autres « traitements cruels,
inhumains ou dégradants ». Tout est verrouillé au Maroc, au
moment où les peuples se révoltent au Maghreb et en Orient, à la
recherche d’un changement significatif où se conjuguent démocratie et
prospérité. Les atteintes à la liberté d’expression sont dévastatrices.
Censure et interdictions des journaux ont mis nombre de journalistes sur
les chemins de l’exile. Les libertés syndicales sont gravement
barricadées. Et les militants des droits humains sont le point de mire
de l’Etat qui ne souffre point de contrepouvoir. De même pour les
contestataires du Mouvement du 20 février qui sont intimidés, arrêtés,
torturés et exposés à de lourdes condamnations de prison, quand ils ne
sont pas assassinés, pour le seul motif d’aspirer à la construction de
l’Etat de Droit. Dans cette conférence de presse, un panel de
citoyens et de militants des droits humains, ainsi que des familles de
prisonniers et des témoins de la répression, auront l’occasion de vous
étaler l’étendue des violations subies, et d’informer l’opinion
nationale et internationale sur les atteintes coercitives et
extrajudiciaires, qui curieusement, restent sous une chape de silence
généralisé, sans précédent. Notre but est d’exiger du Maroc de
respecter les principes des chartes dont il est signataire, tout en
dénonçant l’impunité dans tous les domaines, dont jouissent, durant des
décennies, les tortionnaires et les responsables.
|
Commentaires
Enregistrer un commentaire